Craquages et compulsions : la peur de manquer !

Les causes plus plus courantes

Les craquages et compulsions alimentaires peuvent provenir de plusieurs facteurs, notamment 

• des expériences passées de privation alimentaire, 

• des pressions sociales ou culturelles (tu dois finir ton assiette, par respect pour les gens qui meurent de faim dans le monde -voir le paragraphe suivant-), 

• des troubles émotionnels tels que l'anxiété ou la dépression, 

• d’une hydratation incorrecte, qui entraîne fatigue, manque d'énergie donc besoin de se "remonter", de "retrouver des forces".

• de carences nutritionnelles (manque de protéines, d’omégas 3, de vitamines, de magnésium…), 

• d’excès nutritionnels (on est dans le fameux “cercle du sucre”, qui entraîne des hypoglycémies permanentes, et leurs diverses conséquences : diabète, candida, ...)

• d’un stress intense

• d’un sommeil non réparateur

• de la prise de certains médicaments ou compléments alimentaires

• ou de déséquilibres hormonaux

• d'un déséquilibrage énergétique comme par exemple un manque d'ancrage tellurique: manger est une réaction pour "redescendre dans le corps" parce qu'on a une impression de vide, on en est "déconnecté" mais cela ne résoud rien.

La plupart de ces problèmes se résolvent en retrouvant une meilleure hygiène de vie et une alimentation plus équilibrée ou en apprenant à gérer le stress et les émotions.

Cela paraît déjà assez  compliqué de trouver la cause réelle de ce type de problème, mais ce n’est pas tout… Cette peur de manquer de nourriture peut avoir des racines beaucoup plus profondes que des manques ou des excès nutritionnels.

Les croyances sur soi-même et sur le monde

Dans de nombreux cas, les craquages et compulsions sont les conséquences des croyances sur soi-même et sur le monde mises en place chez l'individu par l'entourage, l'éducation, le monde médical, les médias, la publicité et les expériences de vie...

• il faut finir son assiette (et du coup, on n'a plus de ressenti de faim et de satiété et on tombe dans le "cercle du sucre")

• pour perdre du poids, il faut faire un régime (et du coup, on est affamé et on craque)

• c'est terrible ce qui m'arrive (deuil, licenciement, divorce, accident, ...) je dois être fort-e pour survivre, pour tenir le choc... (et du coup, il "faut" manger pour tenir...)

et il me faudrait un livre pour développer ce sujet. J'ai d'ailleurs créé les 77 cartes de transformation des croyances qui empêchent de mincir et de rester mince qui proposent un véritable parcours de développement personnel autour de 120 croyances. PLUS D'INFOS ICI.

Le besoin de survie

Il est clair que le besoin de survie amène à la peur du manque. Nul besoin de l’expliquer ni de s'étendre sur les conséquences des famines des temps passés.

Il est loin le temps où être gros était de bon aloi: cela signifiait que l’on était riche et que l’on avait de quoi se nourrir !

Certains enfants ont en eux l’inscription : tu dois manger pour survivre. Et cette croyance est partagée par tout leur entourage et leur est transmise durant les premiers mois ou les premières années de leur vie.

C’est généralement le cas des enfants qui sont nés prématurément: durant des semaines, les adultes qui les entouraient souhaitaient qu’ils prennent du poids…

Ou encore, comme dans mon propre cas (que j’ai souvent retrouvé en clientèle), la personne qui ne réussit pas à perdre du poids a été un bébé à l’article de la mort durant les premières semaines de sa vie puis qualifié ensuite de “rachitique ” avec un entourage qui s’est évertué à les faire manger tant et plus, pour “survivre”.

Rien de tel pour avoir au fond de soi cette petite voix qui dit “mange, mange, mon enfant, mange pour survivre”. 

Sauf que “sur-vivre” c’est vivre plus que de besoin, non ?

La peur de manquer

Lorsque nous avons peur de manquer de nourriture, cela amène inconsciemment à manger plus que nécessaire, même lorsque notre corps n'a pas réellement besoin de plus de nourriture. Vous le comprenez, cette peur conduit à des repas trop importants pour nos besoin réels, ou des comportements alimentaires compulsifs, tels que la consommation de grandes quantités d'aliments riches en glucides ou/et en matières grasses.

Des études ont montré que les personnes qui ont vécu des expériences de privation alimentaire pendant leur enfance peuvent être plus susceptibles de développer des troubles alimentaires à l'âge adulte. Ces expériences peuvent également avoir un impact sur la façon dont les personnes gèrent leur alimentation, par exemple en stockant de la nourriture en anticipation de futurs épisodes de privation.

La transmission des comportements alimentaires

Ces peurs de manquer sont parfois transmises d'une génération à l'autre par le biais des comportements alimentaires parentaux et des croyances familiales sur l'alimentation, ce qui influence les choix alimentaires et les comportements alimentaires de toute la descendance.

Car les parents qui ont eux-mêmes connu des périodes de privation peuvent avoir tendance à encourager leurs enfants à manger plus que nécessaire, de peur qu'ils ne manquent de nourriture. 

Les mémoires transgénérationnelles

Les mémoires transgénérationnelles sont des comportements inconscients transmis par nos ancêtres. Ils peuvent être positifs ou négatifs. Ils ne nous appartiennent pas mais peuvent avoir une influence sur nos comportements dont nous n'avons pas conscience tant qu'un travail sur soi permette de les découvrir et de les écarter.

La peur de manquer de nourriture peut donc être transmise de génération en génération. Des événements traumatisants, tels que des guerres, des séjours dans des camps de prisonniers, des famines ou des périodes de privation, peuvent avoir un impact durable sur les personnes concernées, ainsi que sur leurs descendants.

Il existe des preuves scientifiques qui suggèrent que des événements traumatiques vécus par la mère pendant la grossesse et même avant la grossesse peuvent avoir un impact sur le fœtus et la santé mentale de la personne qu’il deviendra.

En effet, les événements traumatiques modifient la façon dont les gènes sont exprimés, ce qui peut affecter la physiologie et le développement du cerveau de la mère. Ces changements épigénétiques affectent également la régulation de l'hormone du stress, le cortisol, ce qui peut également affecter la réponse au stress du fœtus lorsqu’elle est enceinte. Et le principal effet du cortisol est d’envoyer de l’insuline dans le système, ce qui fait grossir…

Les études ont montré que les enfants nés de mères ayant subi des événements traumatiques avant ou pendant la grossesse peuvent être plus susceptibles de développer des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété, la dépression et les troubles de stress post-traumatique (TSPT). Ils peuvent également être plus sensibles aux effets du stress et avoir une réponse au stress altérée. Ce qui, vous le comprenez bien, favorise la prise de poids (sauf quand le stress nous “coupe” l’appétit).

Et cela se transmet de génération en génération, jusqu'à ce qu'un travail soit fait, qui modifie les inscriptions épigénétiques d'un maillon de la chaîne, ce qui interrompt la "transmission" des comportements problématiques.

Les mémoires karmiques

La notion de mémoire karmique provient de la philosophie hindoue et bouddhiste, qui postule que nos actions dans les vies passées ont un impact sur notre existence actuelle. Selon cette croyance, chaque individu a une "empreinte karmique" qui résulte de ses actions passées, et qui influence ses expériences et ses relations actuelles.

Ce qui signifie que les expériences passées, non résolues, peuvent influencer les comportements dans la vie actuelle.

Et donc, les expériences des vies passées de famine, de guerre ou de privation alimentaire laissent une empreinte karmique, qui influence la façon dont les personnes perçoivent la nourriture et leur relation avec la nourriture dans cette vie. 

Dans cette perspective, il est important de travailler sur la guérison des expériences passées et de libérer les blocages énergétiques qui peuvent avoir un impact sur la relation à la nourriture. Cela peut se faire par le biais de pratiques et techniques psycho-énergétiques.

Et puis, il y a les égrégores…

Lorsqu'on ne croit pas à l'existence de mémoires karmiques, on peut plus facilement accepter l'explication des égrégores.

Un égrégore est défini comme une forme de pensée collective ou comme une entité énergétique qui est créée et alimentée par la pensée, l'émotion et l'intention d'un groupe de personnes. 

C’est par exemple ce fameux : “il faut finir son assiette car dans le monde, il y a des personnes qui meurent de faim”, ou encore “il faut se faire vacciner pour protéger les gens qu’on aime”.

Nous sommes influencés par de multiples égrégores, créés par notre entourage, les médias, la publicité, le monde médical… Certains existent depuis très longtemps, d’autres sont récents, certains sont quasiment éternels, d’autres ne sont que des feux de paille.

Le problème c’est qu’un égrégore peut avoir une existence indépendante et agir sur les individus que cela influence, qui y sont associés, en dictant leur comportement.

Dans le contexte des égrégores de manque, il est possible qu'un groupe de personnes partageant une peur de manquer de nourriture crée un égrégore qui renforce cette peur et crée une envie de manger en excès. Cette énergie peut être transmise d'une personne à l'autre, par des transferts énergétiques qui renforcent la peur de manquer de nourriture et les comportements alimentaires compulsifs.

Une amie thérapeute m’a un jour appelé parce que depuis deux jours, elle avait des compulsions alimentaires sans fin.

Comme sa spécialité était les addictions, je lui ai demandé si par hasard, elle n’avait pas eu une cliente avec des addictions alimentaires deux ou trois jours plus tôt. La réponse était oui, évidemment.

Mon amie avait omis de s’ancrer et de se protéger avant la séance, et de se nettoyer après la séance. De plus, elle travaillait avec des techniques qui ne lui permettait pas de nettoyer en elle ce que le client lui amenait en même temps qu’elle le faisait travailler.

Elle avait donc reçu en cadeau l’énergie de l’égrégore de peur du manque de sa cliente et c’était comme si les compulsions de sa cliente (qui était soulagée parce qu’elle était en paix avec la nourriture) lui avaient été transmises !

L’influence des entités

Une entité énergétique ou une âme errante est une âme qui après la mort, n'a pas trouvé son chemin vers la lumière et qui reste attachée à l'existence terrestre sous une forme subtile, pour différentes raisons dont généralement son attachement aux êtres vivants, à des possessions matérielles, à un objectif qui n’a pas été atteint avant son décès, assouvir une colère ou une vengeance ou encore parfois parce qu’elle n’a pas encore conscience d’être décédée. Ou encore parce que l'être vivant aimé ne réussit à pas à faire son deuil et la "retient" près de lui.

Il m’est arrivé de constater des entités pouvaient parfois être malfaisantes et influencer les comportements alimentaires d'une personne en la poussant à manger plus que nécessaire, comme pour tenter de prendre place, de s’incorporer dans le corps matériel de son hôte.

L’incorporation émotionnelle

Selon la théorie du Dr Salomon Sellam qui a écrit un livre passionnant sur le sujet, l'incorporation émotionnelle est une empreinte énergétique qui se produit lorsque nous avons du mal à faire le deuil d'une personne, d'une situation ou d'un événement, et que cette empreinte est incorporée dans notre propre énergie.

Voici deux exemples vus chez mes clientes : l’une avait incorporé le poids de son mari décédé. L’autre avait incorporé un enfant dont elle avait avorté malgré elle et auquel elle ne cessait de penser, l’imaginant grandir, années après années. 

Une fois ces énergies remises à leur juste place, l’une a enfin pu respirer sans le poids immense qu’elle ressentait dans la poitrine et l’autre a senti son ventre rond comme un ballon se dégonfler de minute en minute. Toutes deux ont pu perdre du poids facilement après cette libération.

Dans le contexte de la perte de poids ou des troubles alimentaires, l'incorporation émotionnelle peut donc être liée au fait de ne pas être en mesure de se libérer émotionnellement d'une personne qui nous manque. Cette incorporation émotionnelle est liée à la croyance que faire le deuil équivaut à perdre la personne décédée. L'inconscient incorpore souvent un nombre lié à cette personne : son poids, sa taille, le date de son décès… et on prend du poids jusqu’à atteindre le nombre en question.

Dans ce cas, évidemment, l'incorporation émotionnelle peut conduire à des comportements alimentaires compulsifs ou à une peur de perdre du poids, car il y a une croyance inconsciente que perdre du poids équivaut à perdre la personne ou la situation qui a été incorporée émotionnellement.

Alors que faire ?

Il est important de travailler sur les causes sous-jacentes de cette peur de manquer, que ce soit par le biais d'une thérapie ou d'une approche holistique. Cela vous aidera à mieux vous connaître, mieux vous comprendre et à réduire l'anxiété pour enfin écouter les besoins de votre corps et adopter des habitudes alimentaires plus saines et plus équilibrées.

Conclusion: vous l’avez compris, les compulsions, qui entraînent des actes nutritionnels, ne sauraient toujours trouver leur résolution dans une nouvelle hygiène de vie et une transformation de nos habitudes nutritionnelles.

Si vos multiples tentatives pour modifier vos habitudes nutritionnelles sont restées vaines, il est peut-être temps de chercher si la cause a une origine plus profonde, plus subtile…

Choisir de se faire accompagner par un thérapeute qui connaît à la fois les ressorts nutritionnels et les ressorts souterrains et sait travailler avec est un PLUS qui vous fera gagner beaucoup de temps !

Pour moi, les techniques psycho-énergétiques parfois qualifiées de thérapies brèves parce qu'elles permettent une libération plus rapides des problèmes évoqués qu'une psychothérapie coûteuse et longue, sont tout indiquées pour ce type de travail.

Je vous propose d’explorer ce qui vous entraîne dans des compulsions avec mes techniques d'olfactothérapie (en présentiel) et de logosynthèse (en présentiel ou en visio)... et quelques autres si besoin.

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