Atteindre son objectif : le frein des bénéfices secondaires

Les bénéfices secondaires sont des avantages cachés ou des récompenses que nous obtenons inconsciemment en maintenant un état de mal-être, des comportements ou des croyances qui sont négatifs ou limitants. Ces bénéfices sont des avantages, et nous donnent une certaine satisfaction ou une gratification, mais ils nous nuisent en nous empêchant de changer, de progresser, d’obtenir ce que l’on désire.

Quelques exemples 

• une personne qui fume peut avoir des bénéfices secondaires tels que se sentir plus détendue ou se donner une pause pour prendre du temps pour elle-même. Mais vous le savez bien, le coût en termes de budget et de santé est très élevé. Un an de cigarettes, c’est un beau voyage. Et 20 ou 30 ans de tabagisme finit statistiquement en cancer ou en crise cardiaque pour la quasi totalité des sujets.

• une personne qui évite les situations sociales a pour “bénéfice secondaire” de se sentir à l'aise et en sécurité, mais cela va également limiter ses opportunités de rencontrer de nouvelles personnes, une personne avec qui partager sa vie ou de vivre des expériences enrichissantes.

• un cas que j’ai rencontré assez souvent : des personnes me demandent une séance pour traiter leurs douleurs physiques… ça se passe bien, la douleur descend mais… impossible de la faire passer entièrement. Interrogées, une personne m’a dit qu’elle passait en commission COTOREP pour la reconnaissance d’un handicap lié à son travail quelques jours plus tard, une autre attendait un RV avec un médecin du travail pour obtenir une retraite anticipée à cause de ses douleurs liées à la pénibilité de son travail, quant à une troisième, elle a été étonnée de découvrir que son bénéfice secondaire était que son mari descendait les poubelles depuis qu’elle avait le dos en vrac et que c’était très bien comme ça parce que si elle n’avait plus mal, il ne le ferait plus.

Les bénéfices secondaires peuvent être difficiles à reconnaître car ils sont le plus souvent inconscients. Ils sont évidemment contradictoires et donc opposés aux objectifs et aspirations conscients. Cependant, il est important de les identifier car ils sont le plus souvent l’obstacle le plus important à la réalisation de nos objectifs.

Enfin, qu’ils soient conscients ou inconscients, il est important de comprendre qu’ils sont construits sur des croyances contradictoires, qui peuvent être réelles, ou pas.

En reprenant les exemples ci-dessus :

• fumer déstresse et donne un genre, permet de faire la pause dehors avec d’autres fumeurs et c’est très sympa… Arrêter de fumer va me stresser, je vais être désagréable avec les autres, ou violent et j’ai peur de ne pas réussir à passer le cap… de ne pas être “capable”.

• je ne vais pas au cinéma, à la fête de St Truc ou au pot de retraite de ma collègue parce que je redoute le regard des autres ou de tomber sur le buffet de petits fours… mais je me sens seul-e et abandonné-e de tous, personne ne pense à moi ou ne prend de mes nouvelles… Il est où, le prince charmant ?

• j’ai envie de ne plus souffrir, de ne plus avoir mal… mais si je n’ai plus mal, je risque de ne pas avoir les avantages pécuniers que cela peut m’amener et je vais devoir reprendre ce travail pénible qui m’a cassé le dos… ou mon mari ne sortira plus les poubelles, ce que je déteste faire d’une part mais cela voudra dire aussi qu’il ne prendra plus soin de moi, qu’il n’écoutera plus ma douleur…

Les croyances limitantes

Pour rappel, les croyances limitantes sont des convictions profondes que nous avons sur nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure, et qui nous empêchent d'atteindre notre plein potentiel. Elles sont souvent basées sur des expériences passées, des peurs ou des préjugés, et peuvent nous faire douter de nos capacités et de nos possibilités.

Voici quelques croyances limitantes courantes :

• "Je ne suis pas assez intelligent pour réussir dans ma carrière" quand j’ai tout pour réussir

• "Je ne suis pas assez beau/belle pour trouver l'amour" alors que c’est mon bien-être et ma joie de vivre qui attirera les autres

• "Je n'ai pas de chance" alors que je ferme les yeux devant les opportunités

• "Je n'ai pas le temps, c'est trop lourd pour moi..." alors que le faire est la solution pour réoudre mes difficultés.

• "Je ne peux pas faire confiance aux autres" tandis que des personnes de confiance m’ont proposé de l’aide

• “Ceci coûte une fortune” alors que ce qui est en cause est exactement l’investissement dont j’ai besoin et que j’ai l’argent en poche

• “Cela va me retomber dessus” quand une action primordiale pour mon bien-être risque de me déstabiliser dans mes habitudes, ma routine…

Ces croyances limitantes peuvent donc nous empêcher de prendre des risques, de sortir de notre zone de confort et d'essayer de nouvelles choses. Elles peuvent également affecter notre estime de soi, notre confiance en nous et notre motivation.

Alors, que faire ?

Lorsque nous sommes bloqués dans notre développement, il est temps de prendre conscience des bénéfices secondaires qui nous freinent et des croyances qui les sous-tendent.

Hé oui : la prise de conscience est le point de départ nécessaire pour transformer notre réalité. Une fois que nous avons identifié les bénéfices secondaires de nos comportements ou croyances limitantes, nous pouvons commencer à travailler à les dépasser en développant de nouveaux comportements et en adoptant de nouvelles croyances plus positives et plus constructives. 

 Cela peut prendre du temps et nécessiter des efforts conscients, mais cela peut vraiment faire une différence dans notre vie et nous permettre de réaliser notre plein potentiel.

Cela implique de chercher de nouveaux moyens de satisfaire nos besoins et désirs, de trouver de nouvelles sources de satisfaction et de gratification, ou de travailler à changer notre perception de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.

Je devine ce que vous pouvez vous dire: OK… mais… si c’est inconscient… je fais comment ?

Découvrir ce qui vous freine

Quelles croyances et quels bénéfices secondaires bloquent votre réalisation ?

Etes-vous attaché-e à votre situation de victime ? de sauveur des autres qui ne prend pas soin de se sauver lui-même ? Votre immobilisme est-il confortable ou du à la peur du changement ? 

Hé oui, parce que sous tout cela se cache la peur du changement… qui sous-tend toutes nos croyances limitantes et fait tout pour nous éviter de mettre le doigt sur ces bénéfices secondaires qui nous entravent…

Sous cet article, je vous propose un exercice gratuit pour mettre le doigt sur vos éventuels bénéfices secondaires et vos croyances limitantes.

Et si la solution ne vous apparaît pas, si vous restez indécis-e, si des peurs apparaissent, il est temps de passer au plan B : vous faire accompagner.

La solution la plus rapide : se faire aider

Le rôle d’un coach est d'aider les gens à passer du point A (où ils se trouvent actuellement) au point B (où ils veulent être). Le coach est là pour écouter et guider la personne tout au long du processus de changement, en l’aidant à identifier ses objectifs et élaborer un plan d'action pour atteindre le point B : l’objectif.

Pour atteindre cet objectif, le coach utilise une variété de techniques et de méthodes pour aider les clients à clarifier leurs valeurs, leurs besoins et leurs aspirations, ainsi que pour surmonter les obstacles et les défis qui peuvent se présenter en cours de route. Il permet à ses clients d’identifier et de surmonter les bénéfices secondaires cachés et les croyances limitantes qui les empêchent de progresser, en les aidant à adopter de nouvelles perspectives et à explorer de nouvelles options.

Le coach peut travailler avec des clients dans divers domaines, tels que la vie professionnelle, la vie personnelle, les relations, la santé ou le bien-être, en fonction des besoins et des objectifs des clients. Le coach peut également aider les clients à améliorer leurs compétences de communication, à renforcer leur estime de soi et leur confiance en eux, à mieux gérer le stress et les émotions, ou à développer des habitudes plus positives et plus saines.

En fin de compte, le rôle du coach est d'encourager et de guider les clients tout au long de leur parcours de changement, en les aidant à surmonter les obstacles et à réaliser leur plein potentiel. Le coach peut être un puissant allié dans le processus de transformation personnelle, offrant un soutien, une motivation et une expertise qui peuvent aider les clients à réussir et à atteindre leurs objectifs.

La boite à outils du coach

Chaque coach a sa propre boite à outils, en fonction de ses affinités avec les différentes techniques, de son parcours de vie et de son parcours professionnel.

Personnellement, mon désir de pouvoir aider le maximum de personnes le mieux possible en fonction de leur demande m’a amené à me former dans différents domaines… Et lorsqu’une personne m’expose ce qu’elle attend de moi (arrêter de fumer, de grignoter, retrouver de la confiance en soi, dépasser son mal-être, ne plus souffrir physiquement, dépasser une phobie ou un stress post-traumatique, …), je choisis l’outil qui me paraît le plus indiqué pour répondre à la demande. 

Cela peut être 

• des informations nutritionnelles 

• une séance d’hypnose 

• une séance de logosynthèse

• de l’EFT

• de l’olfactothérapie

• du coaching de psychologie positive

• des soins énergétiques 

et de plus en plus souvent, j’utilise différentes techniques conjointement… pour plus d’efficacité et de rapidité. 

Par exemple, pour un arrêt du tabac, on cherche le bénéfice secondaire et les croyances (par exemple j’ai besoin déstresser, de gérer mon angoisse) et on règle ce problème par la manière la plus appropriée (en apprenant à déstresser ou à éliminer l’angoisse par des techniques appropriées) avant de s’occuper du problème d’accoutumance et des habitudes ancrées (le geste, l’habitude de fumer à tel moment ou à tel endroit…).

Autre exemple : on m’a souvent amené des peurs de conduire allant jusqu’à la phobie complète de partir seul-e, d’aller au travail, d’emprunter l’autoroute, de conduire la nuit ou même de monter en voiture… Chaque cas est différent : personne n’a les mêmes bugs émotionnels souterrains qui les amène à craindre la voiture ou de conduire. Et même lorsqu’ils sont conscients, nous découvrons des causes façonnées de bénéfices secondaires et de croyances totalement inconscientes… Il est ensuite facile de les transformer ou de les éliminer avec les techniques que j’utilise.

Parce que du point A au point B, c’est un chemin par étapes et que ce chemin est différent pour chacun, je ne peux pas vous dire plus sur ce que je ferai si je vous accompagnais.

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